C'est approximatif, c'est plus près de cinquante ou soixante mille fois. Si on tient compte du fait qu'au début, nous promettions de ne jamais s'aimer, qu'ensuite nous avons promis de ne pas se le dire trop souvent et que finalement, nous sommes devenus des monstres.
Par exemple, ce matin, quand je t'ai réveillé, je t'ai dit je t'aime et toi, tu m'as répondu je t'aime. J'ai fait semblant de ne pas comprendre et tu as répété, je t'aime. Avant de partir, tu es revenu dans notre chambre et tu m'as dit je t'aime. Je t'aime, t'ai-je répondu. Je t'aime, m'as-tu reconfirmé en te penchant pour m'embrasser. Oh moi aussi je t'aime en te serrant si fort contre ma peau nue que la fermeture éclaire de ton manteau de cuir s'est imprimée sur ma poitrine. Je t'aime mais il faut que j'y aille. Je t'aime, il faut que tu y ailles. Bon assez, j'y vais, je t'aime. Je t'aime, tu vas penser à moi? Toute la journée. Pense à mes fesses! T'es drôle, c'est pour ça que je t'aime. Moi je t'aime pour rien, je veux dire pour tout, c'est plus noble je trouve. Pas le temps là, je t'aime, bye!
J'arrive à plus ou moins quarante mille fois, mais bon, je dois me tromper. C'est plus, tellement plus. Inquantifiable. C'est pour ça qu'on se le répète sans arrêt, en attendant qu'ils inventent un mot plus juste pour exprimer ce qui me brule quand je pense à toi.
:)
RépondreSupprimerAh, je l'ai toujours su, t'es tellement douée pour la fiction! ;)
RépondreSupprimerSérieux, je t'envie, et j'envie le gars pour qui tu peux écrire ça. Pour moi, "je t'aime", ce mot est vide de sens. J'ai bien hâte d'être capable de prendre un pompe à bécyk et de gonfler ça, ce mot-là, jusqu'à ce qu'il explose en million de confettis pendant qu'on marche sous des arches couleur arc-en-ciel, jusqu'aux portes de la mort.
Ayoye. La drogue, ça laisse des séquelles. Hein.
C'est un de tes plus beaux textes, vraiment, ch'tun maudit romantique même si ça paraît pas des fois!
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RépondreSupprimer@ Tatoo
RépondreSupprimerSi jamais tu faisais ça, ce serait réellement une merveille. Il y aurait des millions de minuscules je t'aime partout, ça traînerait des années et on n'arriverait pas à s'en débarrasser. Même après des années,on regarderais dans un petit coin sombre et on dirait «Tiens, y a encore un je t'aime ici!Je croyais vraiment les avoir tous jeté». :)
@ Canelle
J'espère vraiment que c'est en vrai! Je trouve ton texte superbe. Ode au Je t'aime.
On dirait ma fille avant qu'elle quitte le matin (sauf pour les fesses!), mon grand quand ça lui prend (de moins en moins souvent) et mon amoureux...tous les jours depuis 12 ans! :) Tu m'as touché ce matin!!! Merci!
@ Tattoo : Parle pas de drogue, stie, je shake là, moi qui pensais que plus le temps passait, plus c'était facile. Non. J'en prendrais tellement que je causerais une rupture de stock pis y en resterait pus pour personne! Je vais laisser faire, c'est passé... Grande respiration.
RépondreSupprimer@ 404 : J'ai toujours su que t'étais romantique. :)
@ Newton : Ce que tu dis, ça me fait penser à mon mariage, je souris. J'en ramasse encore des confettis.
Et puis ça me fait de la peine qu'on puisse croire que c'est pas vrai! Tout est vrai ici. Ma monochromie, ma paranoïa, mon obsession de l'Halloween, ma folie, ma hache, mon lutin, merde, j'ai laissé Calamité dans le congélateur! Fuck.... Faut que j'y aille là. ;)
Beau texte.
RépondreSupprimerQuoi!?! Y en a qui doute de toi?!?
RépondreSupprimerOù est ma hache? Esti! Où. Est. Ma. Hache!!!
@ Luc Pierre : Merci. :)
RépondreSupprimer@ lebarbareerudit : Arrête de t'énerver, elle est juste là ta hache. Des fois on dirait que tu regardes avec tes pieds.