Nous revenons de chez l'opto. 850$ pour deux paires de barniques. Mais c'est de la barnique, je ne suis pas allée chez New Look, non madame. Quand la gentille fille nous a informé du prix et m'a demandé 400$ de dépôt. J'ai failli m'évanouïr. Ensuite je me suis dit que si j'avais passé les vingts dernières années sans lunettes, je pouvais m'en passer encore. Mon mari m'a regardé et j'ai compris qu'il avait compris. Pas de cadeau d'anniversaire pour lui cette année.
Ça m'apprendra à sortir de mon quartier, tu parles d'une idée d'aller dans Rosemont. Si j'étais allé chez Bélanger sur Ste-Catherine, ça m'aurait coûté la moitié du prix.
Je porte des lunettes depuis que j'ai 2 ans.. Oui j'ai vécu l'époque des fonds de bouteille!! Je suis curieuse de connaître le montant d'argent qu'on a débourser (ma mère au début et moi plus tard)durant toutes ces années pour des "barniques", comme tu dis! Ça coûte vraiment trop cher!!
RépondreSupprimerFille Ordinaire
http://blogs-fx.com/filleordinaire/
J'avais dix ans quand ma mère s'est enfin avisée que je ne voyais pas plus loin que le bout de mon nez, qu'elle fit chausser de lunettes, qui changèrent ma vie. Je suis né une seconde fois ce jour-là, et cette fois je ne l'oublierais pas.
RépondreSupprimerÇa fera bientôt quarante ans. J'en ai passé, des paires de lunettes. Vingt ans durant, je me battais souvent et ne gagnais pas tout le temps. Deux paires par an en moyenne. Puis ça s'est calmé, mais ma vue s'est mise à baisser dramatiquement aux parages de la quarantaine, ce qui est normal,et j'aurais dû changer de paire aux deux ans, si j'avais pu. Je pouvais pas. Trop cher. J'ai porté tant de barniques rafistolées avec de la broche et de l'epoxy...
Puis les effets combinés de la drogue, du diabète et du diable au corps ont fait que je ne voyais plus clair: Emcée a décrété qu'on allait illico ce beau jeudi soir sur Mont-Royal près de chez-nous me faire passer un test opto et commander des barniques neuves. J'avais même pas de quoi payer le test, encore moins les besicles, alors je résistais, résistant à ce qu'elle allonge tout ce fric, tout en sachant qu'il est inutile de lui résister quand elle a décidé.
And here's my point: le même après-midi, Jean Barbe m'écrit pour me parler de ses nouvelles lunettes chinoises. Deux paires. Pour cent piasses. Parfaites, livrées en dix jours, commandées par Internet avec la prescription.
Le site, c'est Zenni. Je les commande là depuis ce temps, elles sont parfaites et coûtent 10% du prix payé à Montréal, livraison incluse.
Hope it helps.
Pendant que je lisais ton commentaire, je me disais, il faut que je lui parle de mon site chinois. Ouais, ça nous sauve.
RépondreSupprimerEst-ce qu'il fait souvent ça Jean Barbe? Moi, il m'appelle jamais.
Il m'avait pas appelé, il m'avait écrit. Ma foi, c'est peut-être parce qu'on est amis depuis vingt-cinq ans: je serais toi, je le prendrais pas personnel.
RépondreSupprimerMais ça lui est arrivé d'appeler de jeunes auteurs prometteurs. Jamais en passant par Michel Brûlé, remarque: il préférerait se laver la poche avec de la laine d'acier. Mais vu que ton numéro est placardé sur l'internet et qu'il est très débrouillard, si l'envie lui en prenait, n'aie aucune inquiétude, il te rejoindrait.
Me voilà rassurée.
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