Ma vie peut pas finir comme ça.
Je ne ressens plus rien.
Sauf quand je perce ma peau avec une épingle.
Je pense à toi quand il faut pleurer devant la caméra.
Et je fouille partout pour te retrouver.
Je me concentre où tu n'iras jamais.
Je suis revenue habiter au marais.
Pour augmenter mes chances d'échouer.
Ton absence.
À chaque représentation.
Ton silence.
Pendant que je meurs en criant ton nom.
Tous les rendez-vous
annulés,
les promesses que tu n'as jamais eu l'intention
de tenir,
tous ces mots que je relis quand il fait noir.
Je rêve encore d'écrire avec toi.
Y a pas de drogue assez forte
ni d'homme assez fort.
Y a pas de foule assez dense
pour que j'oublie ton regard.
Les crises se rapprochent.
J'ai si peur de te croiser quelque part
avec une fille qui me ressemble.
Juste un peu plus belle,
un peu plus gentille.
Je ne veux plus sortir d'ici.
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