Tu ne t’y attendais pas. J’ai frappé par derrière, je l’ai plantée dans ton flanc gauche. Quand j’ai retirée la hache, tu as pivoté et m’as regardé, sous le choc, la bouche ouverte. Tu étais belle, les yeux écarquillés, vacillante. Je te cogne avec le revers jusqu’à ce que tu tombes.
Tu vomis, un peu de sang, puis de la bile. J’ai brisé quelque chose. Qu’est-ce que j’ai brisé? Où ça fait mal? J’appuie doucement avec le manche de bois, tu te crispes et te plains. C’est à droite. Probablement des fragments de côtes qui t’ont perforés le foie. Ta main droite exerce une pression sur le côté gauche. Là où j’ai coupé. Tu saignes. Tes poumons s’affaissent.
Dans l’espoir d’être comprise, une dernière fois, tu pointes quelque chose avec ton index, quelque chose que tu veux. Je te le coupe sur le champ. Parce que ce n’est pas polie de pointer du doigt. Ta mère ne t’a pas appris. Pauvre toi.
Tu ne voulais pas pleurer mais ça fait trop mal. Tu te laisses aller, tu t’épanches, tu débordes. Tu vomis des larmes, pleures de la bile, m’implore enfin. Mais je ne peux pas te laisser vivre. Il est trop tard, l’ambulance n’arriverait jamais à temps. Tu tends ta main à quatre doigts qui saigne moins, ton cœur bat plus lentement.
Je te le donne. Tu l’ouvres, tu peux enfin voir sa photo. Une dernière fois. Tu fermes les yeux, poses les lèvres sur son visage et meurs paisiblement.
Tu ne devrais plus rester dans Hochelag toi ;)
RépondreSupprimerOuais je devrais aller tuer un peu du côté de Villeray! ;)
RépondreSupprimerMoi je te conseillerais, amicalement, Wetsmount
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