vendredi 18 octobre 2013

Vous mourrez trop, ça va faire.

Je sais pas de quoi t'es mort Picolo. J'ai peur de trop m'informer y a pas trois cents raisons de mourir dans la rue.

Tu étais drôle. Comment ne pas tomber en amour avec toi? Ça fait tellement longtemps. Le métro Beaudry. Y a deux ans on s'est croisé au travail. Tu m'as fait la leçon. Tu m'as dit que la planète allait m'exploser dans la face si je continuais de boire dans des verres en carton. Je t'ai remercié de me le rappeler. Après j'ai écrit à Jane, heille, je viens de voir Picolo. Elle a dit ah ouin, il est pas mort? T'étais pas mort. Maintenant oui.

Je te souhaite des belles vacances. T'auras pas froid cet hiver.


5 commentaires:

  1. Est-ce que tu parles d'un punk avec des tatouages dans face? Si c'est ça, je le connais, il est mort de quoi?

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  2. C'est lui. Je sais pas de quoi. J'ai pas cherché à savoir, je saurai peut-être au retour de mes vacances.

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  3. C'est sûrement à cause l'héro. Vu que ça faisait longtemps qu'on se voyait sur la rue, je lui ai demandé une fois de me faire une commission, je lui ai demandé deux roches, il a commencé stupidement à me suspecter d'être un cop, puis quand il a eu le stuff, c'était deux sacs de poudres et non des roches.. Eh bien, rien n'est jamais sorti des sacs.. et je sais cuire.. Je n'en revenais pas de m'être fait fourrer par ce gars.. Je lui faisait confiance,, mais j'ai appris,, à force d'expérience,, qu'on ne peut jamais faire confiance à un quêteux,, surtout pour la dope..

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  4. Moi je l'ai trouvé moins drôle après qu'il m'ait fourré de 60 piasses...

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