Le feuilleton que Gilbert Rozon lit en cachette.
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Le courriel
Courriel froid écrit à jeun, vers quinze heures, après seulement deux jours. Comme si ça faisait cent ans. Elle comprend qu'ils ne sont plus amants, plus un couple, juste des amis, elle le souhaite.
Elle rapporte son livre à leur rendez-vous d'adieu. Elle se sent bien et mal. Libre et complètement perdue. Espère qu'il lui arrive quelque chose de beau bientôt, mais quand elle le voit, ce n'est plus pareil.
-Donne moi une chance.
-Ça sert à rien. Tu me dégoûtes. Tu me fais plus bander.
Plus de larmes, juste la peur de le tuer. Pour tuer ses mots. C'est trop tard. Il a tout gâché. Elle se demande si quelqu'un peut l'aimer et la trouver jolie. Rien de moins sûr. Elle ne l'empêche pas de se coucher sur elle. Elle le laisse entrer. Elle jouit quand il jouit. Elle n'existe plus quand il ne la regarde pas. Il bande plutôt bien quand elle n'est pas là.
#15
Elle rapporte son livre à leur rendez-vous d'adieu. Elle se sent bien et mal. Libre et complètement perdue. Espère qu'il lui arrive quelque chose de beau bientôt, mais quand elle le voit, ce n'est plus pareil.
-Donne moi une chance.
-Ça sert à rien. Tu me dégoûtes. Tu me fais plus bander.
Plus de larmes, juste la peur de le tuer. Pour tuer ses mots. C'est trop tard. Il a tout gâché. Elle se demande si quelqu'un peut l'aimer et la trouver jolie. Rien de moins sûr. Elle ne l'empêche pas de se coucher sur elle. Elle le laisse entrer. Elle jouit quand il jouit. Elle n'existe plus quand il ne la regarde pas. Il bande plutôt bien quand elle n'est pas là.
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