vendredi 27 septembre 2013

L'heptade pis David Suzuki

Mon ami Sam il pense comme Suzuki. Il dit qu'ils attendent juste ça, qu'on se révolte, pour nous enfermer dans des camps de travail. S'il faut qu'il ait raison, ça veut dire qu'il vont enfermer des gens comme nous. Toi et moi, ils vont nous enfermer aussi, tu crois? On peut pas s'écraser. Je serai pas capable. Est-ce qu'il reste un pays qui a de l'allure où on pourrait se réfugier? Peut-être qu'il n'y en a pas. Peut-être qu'il n'y en a plus. peut-être qu'on devrait juste s'en câlisser pis se dire que notre pays, c'est toi pis moi. Mais s'ils nous arrêtent, ils nous séparent.

Je me souviens, j'avais dix-huit ans, j'écoutais ça en faisant des bulles. Je ne comprenais rien alors. Aujourd'hui, je m'imagine que je comprends des affaires et ça, c'est terriblement dangereux. Ça pourrait me donner envie d'arrêter de réfléchir.

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