mardi 18 février 2014
Je t'ai tant aimé
La fatigue a de bon que je n'ai plus le choix de dormir. Et je dors. Je rêve souvent de toi et au matin, je me retiens de t'écrire. Que serions-nous sans cette tension du silence qu'on s'impose? Que tu imposes, bien souvent. J'ai longtemps attendu tes mots et j'ai trop parlé. J'ai fait du ménage dans mes courriels. Je t'ai rangé dans un dossier dont le nom est précédé d'un X pour qu'il arrive en bas de la liste. J'ai aussi fait une règle pour ne plus recevoir tes messages dans ma boîte de réception. Je ne peux pas me débarrasser de mon sourire triste. Je me sens brûlée. L'amour, c'est encore le seul sport que je pratique avec passion. Et c'est pas bien difficile de m'enflammer. Juste à me faire signe. Et ce sera comme si je t'avais jamais mis de côté. Je fais semblant, mais je ne renonce jamais. J'ai juste besoin d'hiberner. Si au printemps tu sens la sève monter et que tu te souviens que j'existe, peut-être que j'aurai retrouvé ce qu'il faut de santé mentale pour ne pas m'imaginer que t'es fou de moi chaque fois que t'es juste gentil.
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