mercredi 25 décembre 2013

Flanelle

C'est le matin de Noël.
Ça sent le bacon et l'extrait de vanille artificielle.
Pourquoi est-ce qu'il fait toujours froid dans ta famille?
Flanelle et bas de laine.
Les boutons des chemises de nuit, me donnent envie de sortir mes seins.
Pour me les faire sucer par ton petit frère.
Quand tu bandes dans ton pyjama, je veux pleurer.
Si tu savais ce que ça me fait,
ma foi,
tu passerais ta vie en pyjama.
Je te touche.
T'es dur.
Moi je vois ça comme de la provocation.
Je te serre dans ma main et je tire un peu pour que tu te réveilles.

-J'ai une rage. Il faut que tu m'encules maintenant. J'ai trop le goût, je suis menstruée.
-Hein, quoi?
-Allez, allez! Dépêche-toi. Un petit coup pour Jésus.

Je vais juste ramener les pantalons sous mes fesses et rester à plat ventre.
Tu vas trop vite, t'es trop énervé et tout endormi.
C'est ma faute.
Tu plies.
Ça serait plate que tu débandes complètement.
Noël ça arrive à peu près un jour sur 364 1/4
Je suis menstruée aux 29 jours pendant 3 jours.
Le pic, c'est évidemment le jour 2.
Comme maintenant.
J'ai pas ma calculatrice, mais je sais que la dernière fois c'était en 2004.
Va savoir pourquoi ça me fait ça.
Les hormones, l'utérus qui enfle, je sais pas.
Je sais juste que je te veux dans mon cul tout de suite.
Ça serait plate de gâcher un si beau moment.
Tu te sers d'une main pour te maintenir en forme
pendant que de l'autre
tu te mouilles
tu me mouilles.
Ça cogne à la porte.

-Êtes-vous réveillés?

Tu cries non.
Tout le monde est poli chez toi.
Personne ne va entrer.
Tu enfonces ton pouce mouillé sans trop d'effort
Tu tournes et tu appuies et tu vibres tout en même temps.
Tu le retires et tu me présentes ton bâton.
Tu prends ton temps mais tu ne t’interromps pas.
La progression est lente.
Tu te retires et tu entres encore.
Juste un peu moins doucement.

-C'est ça que tu veux?
-Oui.
-De même?
-Oui.

Tu prends mes cheveux pour les ramener sur le côté
tu m'embrasses le cou.
La caresse de tes lèvres tout près de mon oreille,
pendant que tu me perfores.
Il n'y a pas de choc, de coup.
Tu ne vas pas au fond, tu ne butes pas.
Tu limes en douceur.
Longtemps.
Tu as chaud.

Le détecteur de fumée.
Le chien qui jappe.
C'est toi qui disais qu'on serait tranquille à la campagne.
Je pose ma tête sur mes bras croisés.
Je t'écoute.
Ton souffle.
Je te sens.
Ton cœur battant dans mon cul.
Ça s'en vient.
Tu grossis, ça me fait mal.
Mais je t'encourage.
en faisant la grimace,
en serrant la couverte.
Et je tiens jusqu'à ce que tu relâches
ton petit miracle en mon fondement.
Tu éjacules beaucoup.
Tu trembles et pleures dans mon ventre.
Je reçois ta décharge.
Tu me débordes.

Tu replaces ton pantalon et tu vas déjeuner.

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