C'est toujours ben pas de ma faute si j'ai cinq cents priorités.Tout le monde appuie sur le bouton panique en même temps. Ma boîte vocale et ma boîte de courriels explosent. Je capote. J'assaille tout le monde avec mes questions, je remplis leurs boîtes vocales et boîtes de courriels pour me venger. J'ai donc besoin qu'on me confirme que je fais la bonne affaire. Tout est correct qu'il dit. Je sais pas si c'est les antidépresseurs qui font effet ou si c'est juste parce que je suis en train de devenir folle, mais je n'angoisse pas. Je suis relaxe. Comme nonchalante. Je vais y arriver pareil en même temps que tout le monde. J'ai pas le choix. S'il faut que je déménage pendant la campagne électorale, je vais le faire. S'il faut que je finisse le budget pour cette nuit, c'est cool. S'il faut que je me libère pour une réunion express dimanche ou une formation dans deux semaines, ça ne me dérange pas. Est-ce qu'on est déjà le 12 juillet? Ça veut dire que la fête du travail c'est dans un mois et demi. Je vais prendre une journée de vacances, une seule. La semaine prochaine, j'embarque dans un train sans mon cellulaire et je vais passer la journée dans une ville où personne ne me connaît.
Aujourd'hui, quand je suis arrivée au travail, on m'a fait un beau cadeau. Un pot de Manic Panic mauve. J'allais justement m'acheter du rouge. C'est pas une belle job ça? Fuck oui.
Mais je ne suis pas couchée...
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