dimanche 2 février 2014

Toc toc toc


J'apporte des condoms de toutes les couleurs.
Et deux ou trois questions mathématiques
pour t'exciter.
T'aimes ça quand je t'appelle Prof.
Même si tu as envie de tout déchirer,
je veux que tu te retiennes.
À moins que t'aies les moyens 
de me payer une autre paire de bas de nylon 
rose fluo commandée sur Internet aux États-Unis.
Déroule-les soigneusement.
Agenouille-toi devant moi.
Je m'appuie sur ton épaule
et je soulève un pied à la fois
pendant que tu maintiens la chaussure par terre
et que tu finis de m'enlever mes bas.
ta bouche se pose juste à côté de mon genou.
Tu frottes mes jambes, mes cuisses,
comme si tu voulais me réchauffer.
Je t'entends soupirer et gémir.
Je suis sûre que tu bandes déjà.
Tes mains serrent mes chevilles,
massent les muscles de mes mollets.
Tes lèvres chatouillent.
Ton souffle. Ta langue timide derrière mon genou.
Tes dents qui mordillent le gras de mes cuisses.
Qui mordent de plus en plus fort
en remontant.
J'écarte un peu plus mes jambes.
Je mords ma main. Je retiens mon souffle
pour ne pas crier, de peur que tu mordes plus fort.
Je ne veux pas te demander d'arrêter.
Je veux que tu aies l'impression 
que je me laisse tout faire.
Tu tasses un peu ma culotte pour me manger.
Ta barbe me picote.
Je mouille tellement, tu en as plein les joues.
Je te demande
Qu'est-ce que tu veux?
Mais tu n'entends pas.
J'insiste plus fort.
Qu'est-ce que tu veux?
Tu te relèves et je t'aide à sortir la marmotte de ton pantalon.
Elle est tellement chaude
tellement dure.
L'hiver achève.
Je me demande si tu as mal.
Oui, ça doit être parce que tu as mal
s'il faut que je me batte avec toi 
pour que tu me laisses te mettre
une capote avant de rentrer.
Tu me renverses sur le bras du divan.
J'ai la tête à l'envers
les jambes en l'air.
Tu rentres au fond.
Je peux pas m'empêcher de crier.
Tu te regardes me défoncer.
Tu montes sur la pointe des pieds,
l'angle varie,
tu te laisses tomber en moi.
J'ai envie de t'agripper par le collet
de te tirer les cheveux.
Tu vas vraiment fort,
je pense que je crie,
mais je suis pas capable de faire autrement.
Ma vision s'embrouille quand tu tapes au fond.
Je mouille trop il y en a partout.
J'ai le goût que tu m'encules comme ça,
mais ça ferait bien trop mal.
J'ai le cul tout trempe.
Je me tortille je te repousse un peu 
pour que tu comprennes
que je veux qu'on se déplace.
J'avance à quatre pattes sur le divan 
tu me rejoins et tu entres tout de suite
et tu vas bien vite.
Je prends un coussin, le mets sous moi.
J'essaie de cacher mon ventre.
De retenir mes seins.
Mais je vois bien en me tordant le cou pour voir
que je m'en fais pour rien.
Tu regardes juste mon cul
que tu tiens bien fort en grognant.
J'avance un doigt entre mes fesses,
ça te rend fou
j'ai l'impression que tu vas venir.
Non! 
Attends.
Doucement je me laisse caler dans les coussins.
De coup en coup, je déplie mes genoux.
On s'allonge progressivement.
Je te dis que si tu veux,
tu peux m'enculer, maintenant.
Tu sors pour entrer immédiatement
par l'autre porte.
La douleur est fulgurante
tu comprends que c'est pas mon
cri habituel.
Tu décrocherais, si je te disais pas
de continuer
à me défoncer.
Je faufile une main sous mon ventre
pour rejoindre mon petit bouton
qui est tellement excité
que je dois appuyer bien fort
pour arriver à sentir quelque chose.
Tu me glisses entre les fesses
facilement.
J'attends juste que tu partes
pour te suivre.
Quand tu te mets à vibrer en dedans de moi.
Je mouille encore et mes tremblements se poursuivent
pendant que tu ramollis.
Tu me demandes pourquoi j'aime ça
tant que ça.
Toi prof, est-ce que tu sais pourquoi,
y a juste comme ça que je suis capable 
de venir en même temps que toi?
T'es content que j'aie eue du fun. 
C'est vrai que c'était l'fun,
mais on aurait quand même mieux fait
de 
changer 
de condom
tsé.
...
Tsé.
Espèce de petite bête affolée.


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