mardi 25 février 2014

La noblesse de la petite patrie

T'aimes pas ça quand je soutiens que tout est de ta faute. Tu ne veux pas m'entendre. Tu ne veux pas me voir. Tu ne veux surtout pas savoir ce que ton comportement peut entraîner comme conséquences négatives sur des populations que tu juges inférieures. Tu essaies de faire croire que tu es attaqué alors que c'est toi qui passes ton temps à attaquer les plus petits. Tu fais bien pitié, oui, avec tes deux voitures. Avec ton triplex que tu comptes revendre dans cinq ans pour t'enrichir sur le dos du monde. Tu vas me faire pleurer avec tes impôts à payer et tes inquiétudes tellement prioritaires comme combien tu devrais prendre de REER et où aller en vacances cet été. Tu devrais avoir honte de te plaindre.

Les petits bourgeois comme vous autres, ça ne sort pas souvent. Ça sort aux mêmes endroits. Ça pense connaître c'est quoi l'itinérance parce que ça fait deux semaines de camping par année. Ça donne du change à un punk, ça pense que ça vient de faire la différence. Quand ça sort de sa zone de confort, ça devient irritable et dédaigneux. Ça prétend qu'on a tous les même chances dans la vie, juste à se grouiller le cul. Ça se voit comme un modèle de réussite et ça voudrait nous montrer comment. Quand on sait que c'est votre mode de vie et votre égoïsme qui étranglent vos concitoyens, c'est difficile de pas plaider pour qu'on vous extermine, tout simplement. T'as peur parce que tu sais comment je suis enragée. Tu sais que je suis pas seule. Tu sais que nous avons raison de vous détester.

Tu es bien fâché parce que je t'ai pincé. Il t'est même pas passé par la tête que je pouvais pincer les gens sans m'en apercevoir quand je me sens en danger, alors que tu passes ta vie à le faire: pincer le monde pour rien, juste pour des likes. Tu sais même pas c'est quoi se faire tellement pincer que tu ne sens plus rien.

Les petits bourgeois comme vous autres, ça a la peau sensible.

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