mardi 5 juin 2012

Je te garde pour moi

Et je sais qu'il est trop tard.
Mais je ne veux pas
dormir.
Tu t'impatientes.
Je m'entête ; ne pas t'achever.
J'ai besoin que tu souffres.
Tant que tes cris m'arrachent
à l'ennuie mortel des jours
identiques.
Jours de chambre
d'hôpital
et de motel cheaps.
Sur la rue St-Denis.
Tant que tes larmes m'allument
et brillent dans mes nuits
silencieuses.
Je ne peux pas te laisser.
Tant que je te regarde,
tu espères t'en sortir
vivant.

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