C'est sûr que quand t'as les moyens en masse d'envoyer tes enfants dans les meilleures universités ça peut faire du sens d'augmenter les frais. C'est sûr, quand tu t'appelles Joseph Facal et que tu enseignes aux HEC où tes enfants n'auront pas à payer de frais pour y étudier, c'est pas ça qui t'énerve.
Et depuis quand on obtient de meilleurs services en augmentant les frais au Québec? Vous y croyez? Quoi que l'inverse est vrai, quand il a coupé partout, la qualité des services a bien baissé, lui qui disait que ça n'arriverait pas. Lucien Bouchard et sa pensée magique, on a vu ce que ça donnait.
Allez donc demander au docteur Julien si ça accentue les chances des petits maganés de s'en sortir en augmentant les frais d'Université. Mais c'est pas ça qui nous intéresse voyons. Les enfants de bs d'Homa peuvent bien crever, nous, ce qui nous intéresse, c'est la productivité hien! Et justement, les enfants du docteur Julien feront de parfaits serveurs au restaurant, des concierges impeccables! Il n'y a pas de sot métier, mais on n'a pas vu ça souvent un fils de politicien devenir chauffeur de taxi et c'est pas un hasard, c'est pas la génétique non plus, c'est l'argent. Vous me direz que c'est pas si bien payé politicien, mais ça n'a pas beaucoup de dépenses non plus et c'est juste assez payé pour être déconnecté des préoccupations des citoyens ordinaires. Ceux qui, en ouvrant le journal ce matin, se sont surpris à souhaiter qu'un seul de leurs deux enfants choisisse de poursuivre ses études parce qu'ils n'arriveront pas à payer pour deux.
Pourquoi ne pas prendre l'argent où il y en a plutôt que d'appauvrir et de surendetter les étudiants? Ces étudiants, qui sont les plus pauvres de notre société, avec ceux prestataires de la sécurité du revenu. Pourquoi pas une taxe de luxe sur les VUS et les maisons de plus de 275 000$? Pourquoi ne pas taxer les banques qui ont fait des profits record à nos dépens pendant la crise. Pourquoi ne pas étendre à trois ou quatre mandats, le minimum pour retirer une pension du gouvernement? Pourquoi ne pas revoir à la baisse le cachet versé à Lulu quand on l'invite à parler dans une de nos universités?
La très grande majorité des gens qui sont prospéres et qui ménent une vie heureuse et épanouie sont responsables de leur situation. Ils ont étudié, travaillé fort, épargné, ont fait des choix dans leur vie personnelle qui ont favorisé la stabilité plutot que l'inercitude et les bouleversements constants.
RépondreSupprimerJ'ai été étudiante dans le passé pendant plusieurs années. J'ai eu des dettes mais je savais qu'il s'agissait d'un investissement pour le futur et non d'une dépense. J'ai eu comme jeune adulte des revenus qui me placaient dans la catégorie officielle de pauvre. Dans mon cas c'était effectivement un choix conscient. Je travaillais a temps partiel pour pouvoir faire autre chose. Je me suis pourtant jamais senti pauvre. J'ai voyagé, j'ai étudié et je me suis impliqué dans différentes causes. Je savais que j'en recueillerais un jour les dividentes.
Aujourd'hui avec ma profession actuel j'ai été en mesure de rembourser mes dettes. Je ne suis pas morte. C'est une question d'attitude.
Je regrette mais les étudiants de la province de Québec en grande majorité ne sont pas des petits maganés. Certain on décroché et non jamais repris leurs études, d'autres n'ont jamais développé d'éthique du travail et s'attendent à ce qu'on leur donne tout cru dans le bec.
Dans notre société, lorsqu'on est sain de corps et d'esprit et malgré tous les obstacles qui peuvent exister, si on reste pauvre pendant des décennies et des décennies c'est qu'on fait le choix de ne pas de sortir de la pauvreté.
Isabelle : Vos propos démontrent une ignorance crasse que je n'ai pas la force de combattre ce soir. Vous êtes bien plus pauvre que tous les pauvres que j'ai connus, de coeur et d'esprit, madame.
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