Je t'aimais.
Je t'aime encore,
mais je n'en ai plus envie.
Plus la force.
Tu sais,
des fois j'achète un billet
et je vais marcher
dans une autre ville.
Je pleure,
je marche
et la question poppe, comme ça.
Je l'aime-tu encore?
Je vis beaucoup de culpabilité
juste à cause de cette question
qui tourne en boucle
pendant que je pleure.
Je me déteste.
Je n'ai pas envie de réaliser
que je ne l'aime plus.
On peut penser que de se poser la question
c'est y répondre.
Quand on aime on le sent.
Je pense le contraire.
C'est diffus l'amour.
Ça s'oublie facilement
quand on a quarante-cinq minutes
de pause
deux heures de voyagement
et cinq heures de sommeil
par jour.
On perd le contact,
mais l'amour existe encore.
Quand on aime pas c'est franc.
J'aime pas Louis-Jean Cormier,
je peux pas l'oublier ou l'ignorer,
ça me frappe rien qu'en voyant sa face.
Si je me pose la question
c'est que je l'aime.
Je l'aime encore, je laime peut-être plus qu'avant.
Si la question revient même si je sais la réponse,
c'est que c'est pas la bonne question.
C'est quoi la bonne question?
La bonne question c'est :
Est-ce que je me sens encore capable
de l'aimer?
L'aimer avec tout ce que ça implique.
Suis-je encore assez forte pour être amoureuse
de lui?
Alors voilà,
toute cette histoire
simplement pour te dire,
je ne me crois plus capable de t'aimer.
J'ai le coeur brisé.
Des larmes sur ma page
parce que je t'écris sur du vrai papier
comme pour les trucs importants.
C'est officiel,
je l'écris au passé parce qu'il faut que je m'habitue.
Je t'aimais.
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