J'te sucerais.
Dans l’ascenseur,
dans le stationnement,
dans l'escalier,
dans l'abribus.
J'te sucerais.
Chez tes parents à la campagne.
Dans le vestiaire du gym.
Sur le bord de la piscine.
Dans le portique.
J'te sucerais
un peu partout
jamais de la même façon
J'te sucerais
doucement,
longtemps,
consciencieusement,
attentivement,
J'te sucerais de tout mon coeur.
Toi, tu me sucerais-tu?
Je te sucerai sur une table à pique-nique dans le parc Angrignon
RépondreSupprimerJe dégusterai en le pourléchant ton fruit mignon,
Je te mangerai au pied de la croix du Mont-Royal
Avec une application obsessive et très loyale
Je fourragerai mon nez dans tes effluves sauvages
Et plongerai ma langue en toi avec rage
Au pied d'un arbre du parc Lafontaine
Oui, me désaltérant à ta fontaine.
Mes lèvres dégusteront ton jus chaud
Cachés derrière une pancarte dans le métro
Je te gamahucherai sur le bêton du stade olympique
Jusqu'à noyer mon souffle dans ta liqueur magique
Je boirai jusqu'à la lie l'offertoire de ton affriolante faille
Et pour finir, ivre de toi, les cheveux en Bataille
Je te têterai la cerise afin qu'à ma gourmandise tu te rendes
Tout en laissant mes mains glisser sur tes poils de jambe.
gamahucher, quel beau terme de cirque, j'ai déjà écrit ça quelque part.
RépondreSupprimerFull personnel ton affaire. Je pourrais presque croire que tu l'as écrit pour moi.
Sauf le bout des effluves sauvages, tsé, tout le monde sait que je sens la poudre de bébé pis la gomme balloune, come on.
Ha ben dans mon fantasme tu as des parfums de musc, de rosée des bois et de buissons d'herbes de provences...
RépondreSupprimerJe sais ben que la vie réelle (je suis pas trippeux de nounes-gomme balloune) c'est pas les fantasmes, mais on peut bien rêver :-P
As-tu aimé mon poème? Je l'ai intitulé "Montréal Gourmandise" :-)
Continue de fantasmer, la vie est trop dure.
RépondreSupprimerOui, je l'ai aimé, je l'aime encore. :)