Ma vie maintenant, c'est marcher partout en ville, entre deux réunions. C'est travailler au parc Pélican, au carré Hibernia, partout où y a un banc. Ma vie maintenant, c'est prendre le temps que je veux. C'est être à 8 heures à l'hôpital du Mont Sinaï, à midi dans Rosemont, à 14h00 dans le sud-ouest et revenir dans Hochelag pour souper.
Ma vie maintenant, c'est surtout de décider que j'en ai assez fait pour aujourd'hui et que je vais traverser la ville à pieds pour rentrer.
Tu me manques pas vraiment, ce n'est plus comme ça que j'aborde notre dynamique. J'ai changé toute ma vie, mais toi tu restes statique. Je ne peux rien que continuer à avancer quand tu fais le mort. Tu ne me manques plus tellement. Je laisse les morts en paix, moi. Mais si t'étais là, cet après-midi, si tu marchais avec moi sur le bord du canal, je serais contente de te voir. Simplement.
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