Envoye donc.
Avec ton chapeau et ton veston
mauve.
Prends le thermomètre à confiserie
et sois attentif.
Étends-moi sur le comptoir pour
me laisser prendre.
Décolle-moi délicatement avec
ta spatule.
Fais-moi fondre entre tes doigts.
Lèche tout ce qui déborde.
Suce-moi.
Mords-moi.
Fourre-moi avec
les bons outils
et des ingrédients de première qualité.
Baise-moi en fluorescent.
Toi tu sembles bien aimer cela le cul.
RépondreSupprimerTu vas rendre un homme heureux.
Tu apprends à faire ta cochonne dans ta jeunesse et quand tu entres dans une longue relation, ton homme en profite.
Je trouve très amusant que tu me parles comme à une jeune femme.
RépondreSupprimerJ'ai épousé un vieillard féministe qui ne bande plus. Une chance qu'on a appris à faire chacun son propre bonheur.
Fais-toi s'en pas: dans une couple d'années tu trouveras cela flatteur.
RépondreSupprimerAmusée aujourd'hui, flattée demain.
RépondreSupprimerQu'importe, j'aurai toujours dix-huit ans. ;P
RépondreSupprimerDe tes griffes, le labour,
Sur la peau, de l’amour,
Les baisers longs,
De ton sillon,
Où vogue l’amant,
C’est le goût du sang,
S’il faut séduire
L’effrayant vampire,
J’aurais, par l’usure
Cicatrisé les blessures,
A la courbure de mes mains,
Teintées de carmin
Le cauchemar,
Où je m’égare,
Et si ses ongles, je ronge,
Au parcours des songes,
Et avec tes phalanges,
Je fais d’elle – l’ange …
Une démone,
Faite madone,
Une lionne,
Que je baillonne,
Au safari,
De ses cris
La passion, le brasier,
De tes baisers,
Je goûte toute la sève,
A la bascule du rêve,
L’aigue-marine,
Sans les épines,
Le buisson ardent
Le confident,
Le losange solaire,
De tes colères,
Et toutes tes lois,
Tout contre la joie .
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RC – 17 août 2013
- (paru sur http://ecritscris.wordpress.com/2013/08/23/faire-de-toi-lange-rc/ )
Zut et moi qui pensais que tu venais de l'écrire juste pour moi! ;)
RépondreSupprimerJ'aime :)
Dommage hein...
RépondreSupprimerMais comme je suis sûr que tu as des charmes cachés, tu pourras m'en susciter d'autres...