Une petit bijou écrit par Léon Leloir des Pères Blancs. Toutes les jeunes filles devraient lire cet ouvrage, pour se souvenir.
Quand vous entrerez, au lendemain de votre mariage, dans ce qui fut, peut-être pendant plusieurs années, la garçonnière de votre fiancé, vous croirez pénétrer dans une maison abandonnée.(...) C'est vous qui allez aérer, éclairer, ranger tout ce monde intérieur, pour le rendre à son tour, attirant.(...) Hélas! Si l'ordre-propreté est une qualité féminine, nous n'en dirons point autant de l'ordre-méthode.
La plupart des femmes ne savent pas distinguer un principe d'un cas.(...) cette philosophie vous pousserait à plus de réserve au temps des fiançailles et à une plénitude plus achevée du don personnel dans le mariage. Vous y apprendriez, par exemple, qu'une amitié entre jeune homme et jeune fille ne peut durer sans devenir amour. À la femme, l'amour de l'amour; à l'homme l'amour de l'objet aimé.
Ces conseils et ces exemples devraient, me semble-t-il, ouvrir un peu les yeux des cervelles féminines qui prêtent aux hommes une psychologie identique à la leur.
Les hommes sont de grands gosses, de grands enfants : c'est vous qui pouvez à votre gré les faire rire ou pleurer, les tourner à droite ou les tourner à gauche, et cela tout d'abord par les satisfactions que vous leur procurerez.
Disons d'emblée que nous croyons la constitution physique même de la femme moins capable d'efforts intellectuels que celle de l'homme. (...) La femme classe les livres par format et les hommes par matière.
... un manque de curiosité intellectuelle (...) une jeune fille ne lit rien, absolument rien, en marge de "ses cours" (...) La mémoire joue le rôle essentiel aux dépens du jugement(...) Cette absence de curiosité intellectuelle est un défaut sans gravité...
...la grande raison de déconseiller aux jeunes filles l'université est simple (...) à un tel âge [q'] il sera déjà trop tard pour chercher un mari...
Vous n'ignorez pas la répugnance qu'éprouvent les jeunes gens à épouser des personnes qui ont vécu dans l'enseignement...
Plus une femme est intelligente et cultivée, plus elle devient difficilement mariable.
Certes il ne faut pas se jeter dans les bras du premier venu. L'homme déteste les jeunes filles "collantes".
La valeur sociale de la jeune fille est donc avant tout une valeur familiale...
Prions pour que se multiplient les infirmières, les assistantes sociales, les monitrices...
Quand on voit avec quelle générosité sans réserve (...) une femme peut se donner à sa tâche, sans la moindre recherche d'elle-même, on se sent presque honteux de marquer quelques réserves sur certains défauts plus saillants que lui laisse la nature. Mais encore faut-il qu'elle se donne, pour qu'elle s'épanouisse.
Et ça se termine avec un questionnaire pour savoir si on a bien compris.
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