J’ai la noune qui m’pique
pis j’t’handicapée.
La peau de mes doigts a fondu sur une pop-tart.
Ça brûle autant
que toi, si je te laisse faire,
mais t’es moins sucré.
Tu ressembles à ma pop-tart parce que vous êtes
tous les deux
des hosties de phonies avec vos ingrédients
synthétiques.
Tu fais bien l’amour. Tu le sais que t’es bon là-dedans.
Ça vient qu’à me taper sur les nerfs.
À soir, appelle-moi donc, j’attends rien que ça.
Je sais que c'est mardi.
Je fais des plans de nègres.
Des détours par ta rue, juste pour tomber sur toi.
J’écornifle, tes voisins, ta fenêtre.
Ton cabanon.
J’ai envie que tu me fourres avec tes outils.
Sors ton tournevis universel.
Branle-moi avec ta chainsaw.
Laquelle de nous deux a de la chance?
Elle fait disparaître avec une brosse à dent
les cernes de pisse sur tes bobettes blanche.
Moi je grince, j'attends,
toute seule sur la balançoire.
toute seule sur la balançoire.
Que tu appelles ;
Que tu viennes ;
Que tu repartes.
Je mange des biscuits soda mous.
Je regarde la météo, je lis des livres de recettes.
J’écoute des vieilles VHS de Solidrok.
Et la noune me pique encore.
Ah ben estie.
RépondreSupprimerJ'approuve. J'acquiesce. J'applaudis.
Le country trash, c'est beau.
Ça faisait longtemps que je voulais parler de noune pis de chainsaw tsé.
RépondreSupprimer