C'est beau l'amour. C'est puissant. Tu peux tout guérir, tout soigner. Tu penses que l'amour t'a sauvé la vie. Tu penses que ça peut sauver tout le monde. Tu aimes. Tu aimes tout. Tu prends tout ce qui passe, tu vis ce que t'as à vivre. Tu l'aimes. Le seul qui est complètement indifférent. Indépendant. Tu l'aimes encore plus fort. Tu l'aimes trop. C'est beau l'amour. Mais tu le sais que t'es en train de virer folle. Tu le sais que c'est pas normal. Qu'il est ailleurs et toi tu n'es plus là. C'est insupportable.
Parce que normalement ça prendrait juste un gars pas trop cave qui sait accorder ses participes passés pour que tu rebondisses. Tu as comme touché le fond. Tout est neutre et sans couleur. Même les doctorants en sémiologie sont fades. Tu es conne. Sans géni. Parce que lui. Lui partout. Lui tout le temps. C'est à rendre folle.
Tu sais les disjonctés qui s'en remettent jamais. Les dangereux qui comprennent pas quand c'est fini. Tu as peur d'être bonne à enfermer. Tu sais. Tu sais.
Tu sais que c'est faux. Cette sensasion désagréable. La certitude que s'il ne t'aime pas, tu vas mourrir. Tu sais que ça se peut pas. Il a rien demandé, c'est pas sa faute, il te doit rien. Tu sais que tu vas pas mourrir, mais tu sens que ça arrive quand même.
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