Hier matin le procureur, genre l'avocat du gouvernement a réussi à me faire pleurer en insinuant que si c'était urgent, j'aurais pas attendu 4 mois.
Comme si je travaillais pas jour et nuit.
Je tremblais chez moi, le 6 janvier. Quand j'ai su qu'on allait vivre ça. J'ai ouvert la conversation de groupe, je leur ai annoncé. Et j'ai dit, je vous prépare une exemption, vous allez pouvoir sortir. Je vais faire tout ce qu'il faut. Tout ce qu'il faut. On va se battre.
J'ai écrit des lettres, placé des appels, mais il n'y a pas moyens d'accéder à ces gens. Ils ne répondent même pas. Les fonctionnaires sous cette bande d'imbéciles, sont gênés. Ils sont pris pour nous rassurés mais sont terrorisés eux-mêmes. Tsé quand ton boss est tellement épais que c'est dangereux.
Notre gouvernement est tellement stupide, que c'est un danger pour la population. Il faut se rendre au tribunal pour le contraindre à reconnaître les droits fondamentaux des gens. Quand on gagne, comme à la fin janvier, le ministre nous remercie d'avoir mené la bataille. Quand on essaie de négocier, mais qu'on finit par se ramasser devant le juge, comme hier, on se fait reprocher d'avoir mis du temps à agir.
C'est amusant pour eux de nous regarder se démener et perdre notre temps pendant qu'ils saccagent tout. Ils nous trouvent cutes. Ils pourraient juste répondre au téléphone, j'expliquerais les enjeux. Les gens meurent. Ils tombent comme des mouches. Ils sont retrouvés par leur mère, leur frère, leurs enfants, un voisin, des amis. Les gens sont morts parce qu'on les a laissé tous seuls. Parce que même avec une autorisation, ils ont peur de sortir. J'ai pas besoin du procureur général pour me faire sentir cheap à propos de ça.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire