Ce même sentiment d'impuissance. Quand j'ai interpelé tout le monde ce printemps concernant les conditions de détention à Bordeaux. Presque personne n'a répondu. Il y a Human right watch qui a dit, "Ma pauvre madame, on peut rien faire, on manque d'employés, continuez votre beau travail. Vous êtes bien courageuse."
Courageuse. J'ai continué de pédaler dans le vide avec le détachement nécessaire pour pas devenir folle.
Ce même sentiment d'impuissance. Il est en train de se passer quelque chose de grave. C'est en train d'arriver maintenant. Il faut empêcher ça. J'ai écrit à tout le monde, on a pas de levier. Ça part du bureau du PM.
Prétentieuse. Comment ça se fait que moi, je peux pas me rendre au bureau du premier ministre? Depuis quand? Est-ce qu'il sait qui je suis? Ça se peut pas que je connaisse personne. Sa waitress préférée, une travailleuse du sexe avec qui il aurait fait de la coke, un collègue fétichiste? Faut trouver une faille, un point faible.
On est où exactement? Dans quelle dimension de quel espace-temps, j'ai besoin des coordonnées. On est rendu dans le futur que j'attendais, c'est ça? Un farwest cyberpunk où c'que je devrais prendre l'argent que me donne la santé publique et mettre la tête du sherif à prix pour la sécurité nationale.
J'offre une récompense à celui ou celle qui peut faire tomber François Legault.
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