Je montais les escaliers quand on m'a demandé comment ça va? C'était lui. Avec ses yeux qui me pincent le cœur. Le favori ne me demande pas d'argent, il sait que si j'en ai, il en aura.
-Ça va! Toi?
-Bah oui!
-Qu'est-ce que tu fais dans le coin?
-J'm'en vais manger à l'itinéraire ce midi. J'y vais pas souvent mais là j'avais des billets d'autobus pis je vais aller voir le docteur pour qu'il signe mon rapport médical... Bonne journée!
-Fais attention à toi!
Si j'étais pas mariée, je le prendrais dans mes bras. Si j'étais pas mariée, je l'emènerais chez moi et on prendrais notre douche ensemble. Pas parce qu'il est sale! Le favori est toujours propre. Si j'étais pas mariée, je lui ferais l'amour longtemps et je le laisserais dormir jusqu'à ce qu'il ne soit plus fatigué. À son réveil j'aurais cuisiné quelque chose de bon. Quelque chose qui lui rappelle les rares moments de son enfance où il était bien, au chaud, en sécurité.
Puis il s'en irait parce qu'il n'est pas fait pour rester.
J'aime comment les idées qui se bousculent dans ta tête sont mise en forme ici‼ Et surtout, merci de nous les partager.
RépondreSupprimerBelle plume. Concise et révélatrice. Intéressant.
RépondreSupprimer@ Rollin : Merci à toi, j'apprécie tes commentaires.
RépondreSupprimer@ Carl : Merci, c'est gentil.