dimanche 24 août 2014

l'indépendance du moussaillon

Y a des jours comme ça,
je me ferais tatouer.
Une ancre de bateau.
Je dérapperais pour m'écraser,
mieux sentir
la fracture.
La dérive de nos continents.
Tu retournes encore là-bas.
Je demeure absurde.
Nos rêves éparpillés parmis les feuilles
d'érables.
Nous partageons la soif,
Tu préfères boire seul.
Penses-tu à moi, la nuit, quand tu pleures?
Si t'es content, moi je suis contente.
Je ne ferai pas de vagues.
Mais si tu m'aimais.
Si tu m'aimais.
Si tu
Si.
Si tu m'aimais ce serait con de garder le silence.
Ça ne changerait pas le cours des océans.
Nos vies dispercées, irréconciliables;
Tu es si loin, même quand tu passes à côté de moi.

Je finis toujours par avoir des nouvelles de toi,
mon amour.
Je t'ai évité tant que j'ai pu
je n'ai pas célébré ton retour.
Je ne t'attendrai plus.
Je ne sais plus comment te rattraper.
Manger des livres, prendre des cours,
essayer d'être une femme intelligente.
Impossible de cacher que je t'aime,
mon amour.
C'est écrit partout, j'en parle tout le temps.
Y a des jours comme ça.
Je me ferais faire un p'tit,
par un marin, pour m'occuper.
Tu repartirais encore là-bas
et je demeurerais absurde,
mais nous serions amoureux.

Défi du jour : vague

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