dimanche 20 novembre 2016

Tes yeux de petits cochon, la première fois je t'ai sucé.
Je garde ça avec moi pour toujours.
Tu peux devenir ce que tu veux.
T'es la p'tite face avec ces yeux-là
Tu m'enlèves ma culotte pour me manger.

mercredi 16 novembre 2016

Reality check

Hier je pensais que j'étais grosse comme avant.
Pour vérifier je monte dans le bus.
Je pose mes mains sur le siège de chaque côté de moi.
Je prends moins qu'une place.
Je suis toute petite.

mardi 15 novembre 2016

C'était peut-être même pas toi

J'y allais.
J'étais en route.
Je t'ai vue au café.
J'ai parké mon bixi
reviré de bord.
Me suis dit, je vais aller le voir
dire bonjour.
On s'est assez niaisé, non?
Pis là j'ai eu un courriel de ma banque
Effet sans provision
Pus une cenne...

Le destin


Je peux pas flasher ce que je lis
pour me faire cruiser
par des gars éduqués
avec mon kobo.

Tous ces gars riches qui prennent le métro
sans me draguer.

mercredi 9 novembre 2016

Je n'ai plus envie de me forcer à aimer l'autre moitié de l'humanité sous prétexte qu'ils sont mes semblables. Je n'ai rien à voir avec les hommes. Je les déteste. Je ne veux pas être comme eux, je veux les faire tous disparaître. Combien d'agressions et de problèmes j'aurais évités si on m'avait appris plus tôt à haïr les hommes au lieu de m'apprendre à m'y soumettre? Il n'y a pas un pays au monde, pas même le mien, où je sois en sécurité, rien que parce que je suis une femme. On me déteste, m'opprime, me maltraite, me viole, me paie moins cher, parce que je suis une femme, mais si je hais les hommes d'être des hommes, je suis donc méchante, moi.

Fuck you. Cette nuit, c'est la preuve qu'il ne faut plus laisser les hommes décider. Les hommes ne méritent aucun respect tant qu'ils s'identifient fièrement au genre masculin. Il faut rapidement dévaloriser tout ce qui est masculin, interdire des comportements, établir des quotas et ne plus permettre aux hommes de se retrouver majoritairement au pouvoir.

dimanche 6 novembre 2016

Tu voudrais que j'écrive encore pour toi

Tu peux te planter dans mon décor tant que
tu veux.
Je n'ai plus jamais envie d'être proche
de toi.
Je suis trop belle pour t'autoriser à
me voir.
J'ai reporté ailleurs mon affection
Et ma dépendance pour ton regard
Cachés mes mots
Enfouis

Et tu voudrais que j'écrive encore pour toi.
Ça te manque
ma douleur.

Avant d'aller au travail
Au retour
Le dimanche matin.

Moment privilégié
Juste toi et moi.

Mais tu sais
j'ai bien d'autres dimensions
Que tu as mis trop de temps à admettre
J'existe tellement mieux sans toi,
tu peux être triste pour ça, c'est légitime.
Tu ne le reconnaîtras pas
comme tu ne te reconnais pas toi.
Tu n'es pas comme ça, c'est un autre
et tu empruntes son regard quand tu me lis.

Continue champion
Écoute ta musique
Bois avec tes amis
Encule ta blonde qui aime ça autant que moi
Lis les mêmes choses.