jeudi 29 octobre 2015

Ton sourire dans la 125.
Les billets pour le Rocky Horror Picture Show.
Tu dis que j'ai pas besoin de me changer,
je suis toujours habillée pour ça.



mardi 27 octobre 2015

As-tu une couple d'heures?
Je pourrais te donner un peu plus d'argent.
Tu diras pas non, t'es tellement au cash.
T'en as jamais trop.
J'aimerais ça que tu me berces.
Me laisser pleurer un peu dans tes bras.
Tu es si délicat,
pis ton pénis est tellement parfait.

Tellement que je ne lui ai jamais
trouvé de surnom.
C'est un superbe pénis en pleine forme.
Un membre de privilégié.
Rose et bien équilibré du ph,
l'a pas eu froid, l'a jamais rien attrapé.
Sais pas si c'est tout le quinoa que tu manges
ou ton gel douche naturel,
mais y a des arômes subtiles de noix et
de coriandre.

Les riches ont pas juste des plus beaux bijoux.
Z'ont des plus beaux organes aussi.
Pulpeux et bien irrigués.

Je vais enlever mon linge
et me mettre à quatre pattes
pour que tu me manges.
Tu vas m'étendre de la bave partout,
OK?

Je vais me coucher sur le ventre
complètement détendue
et tu t'enfonceras lentement dans mon cul.
Juste quelques coups.

Je vais te demander d'arrêter
avant qu'il soit trop tard.
Je veux que tu viennes sur ma face.

Je te sucerai dès que tu sortiras,
encore bien chaud, de mon cul.
Brûlant.
J'irai fort et vite pour pas que tu refroidisses,
te prenant dans le fond de la gorge.

J'ai très envie de ta semence qui coule
sur moi.
Te recevoir sur le visage et la poitrine.
Nettoyer les dernières gouttes qui perlent
sur le bout de ton pénis parfait.

Viens jouer avec moi

Je t'ai dit,
j'ai envie de jouer à la poupée.

Je t'ai jamais dit
ce que je faisais aux poupées.

Avec mes ciseaux
je vais trouer tes vêtements.
Découvrir tes genoux,
tes épaules.
Enlever ton chandail.

Crever tes yeux.
Coudre tes lèvres ensemble.

Mettre des choses pointues
dans tes fesses.

Utiliser tes mains pour me branler.

mercredi 21 octobre 2015

Fuck you Gregory Charles

D'après Gregory Charles, il faut séparer les gars des filles à l'école. Pourquoi ne pas les séparer partout, tout le temps? Les filles avec les filles, les gars avec les gars, les noirs avec les noirs, les handicapés, les lépreux et les cagots aux portes de la ville, c'est ça qu'il veut Gregory Charles?

À la puberté, les filles douces et belles qui se transforment en papillons intimideraient les pauvres garçons, boutonneux, avec des bras trop longs qui passent leur temps en érection pour rien. Pauvre petits hommes bandés incompris, quelle tragédie!

Je le savais que Grégory Charles était misogyne. Ça se dit dans le milieu. Il paraît qu'il a un comportement exécrable avec les filles. Quand tu écoutes son entrevue aux Francs-tireurs, c'est assez évident.

Alors selon Gregory Charles, les filles trop belles et insipides, les filles qui n'ont pas de réelles préoccupations à l'adolescence, devraient être séparées des garçons. Les personnes non binaires, j'imagine qu'on doit les obliger à se conformer à un des deux genres. J'imagine que c'est ça qui ferait plaisir à Gregory Charles.

Je comprends que Gregory Charles n'a jamais eu de crampes menstruelles. Au point de trembler, de pleurer, d'avoir peur de mourir. Qu'il n'a jamais passé trois jours par mois sur le carreau en en payant chaque fois le prix financier, politique et personnel. À douze ans et demi on te fait chier si t'es pas dans ton assiette parce que, hein, quels problèmes importants pourrais-tu avoir, fillette? Alors qu'un gars avec des boutons, ça souffre terriblement. Sauf que maudit sans dessein, les filles aussi, elles en ont des boutons. Les filles aussi bourgeonnent, transpirent, se sentent laides et incapables. Les filles aussi ont les hormones dans le tapis. Elles mouillent tellement qu'elles doivent se changer et elles ont des pertes vaginales bizarres dont elles n'osent parler à personne. Elles ont honte de ce qu'elles sont, de ce qu'elles ressentent, de ce qu'elles dégagent et de ne rien comprendre à tout ce qui se passe autour et en elles. Ce n'est pas le propre des garçons d'être tout fuckés et submergés par les hormones à l'adolescence!

Parlant d'hormones... Je comprends que Gregory Charles s'imagine que les jeunes filles et peut-être même les femmes n'ont aucun intérêt pour la chose sexuelle. Cette idée l'arrange et le conforte sans doute dans sa logique d'attardé dominant. Dans la réalité, les filles peuvent se masturber beaucoup plus de fois dans une journée, que les garçons. Les filles se masturbent depuis qu'elle sont des foetus dans l'utérus de leur propre mère. Les filles ont un désir et des fantasmes sexuels à faire pâlir mes chums bikers qui produisent de la porn hardcore barely légale, et ce, dès qu'elles sont en âge de réfléchir. Des fantasmes de domination, de partouze, des trucs pas propres que t'avoues même pas à ton psy et surtout pas à ton chum.

Les petites filles ont envie de déshabiller les garçons, de les exploiter, de les soumettre. Elles ont envie de jouir, envie de profiter de la vie et envie de subvertir.

Et pourquoi est-ce qu'elles ne se lancent pas sur les petits gars pour les violer comme des animaux? Parce qu'on n'encourage pas et on ne pardonne pas les manifestations du désir sexuel des jeunes filles et des femmes comme on le fait pour les petits garçons ou les hommes. Tout simplement.

Gregory Charles veut que ça continue. Il souhaite qu'on apprennent aux filles qu'elles portent le mal et pervertissent les pauvres hommes, il souhaite qu'on les exclue, les isole, les culpabilise parce qu'elles empêcheraient les pauvres petits gars de s'épanouir.

Va donc chier, Gregory Charles.
N'empêche, fallait vraiment avoir l'impression d'avoir vécu l'enfer pour se réjouir autant de voir Trudeau élu. Au moins on va avoir le droit de prendre de la drogue.

mardi 20 octobre 2015

Patrice Roy qui dit à Mélanie Joly que la parité va lui servir, c'est vraiment poche, surtout que deux minutes avant on expliquait comment Trudeau la voulait, elle, à tout prix. D'après mon chéri, c'est une maladresse, ben ça en dit long sur ta culture quand tu dis des trucs pareils aux femmes sans y penser! C'est peut-être moins flagrant que les remarques de Marcel Aubut, mais c'est du christ de sexisme ordinaire pareil!

C'était quoi l'idée? Le but de cette remarque c'est quoi? Faire remarquer à Mélanie Joly qu'elle est chanceuse d'être une fille parce qu'elle va devenir ministre juste à cause de ça. C'est vrai que les filles l'ont facile en politique, tsé. Pas bravo Patrice Roy.

lundi 19 octobre 2015

Je ne t'aimerai plus

Je t'aimais.
Je t'aime encore,
mais je n'en ai plus envie.
Plus la force.

Tu sais,
des fois j'achète un billet
et je vais marcher
dans une autre ville.
Je pleure,
je marche
et la question poppe, comme ça.
Je l'aime-tu encore?
Je vis beaucoup de culpabilité
juste à cause de cette question
qui tourne en boucle
pendant que je pleure.
Je me déteste.
Je n'ai pas envie de réaliser
que je ne l'aime plus.
On peut penser que de se poser la question
c'est y répondre.
Quand on aime on le sent.
Je pense le contraire.
C'est diffus l'amour.
Ça s'oublie facilement
quand on a quarante-cinq minutes
de pause
deux heures de voyagement
et cinq heures de sommeil
par jour.
On perd le contact,
mais l'amour existe encore.
Quand on aime pas c'est franc.
J'aime pas Louis-Jean Cormier,
je peux pas l'oublier ou l'ignorer,
ça me frappe rien qu'en voyant sa face.

Si je me pose la question
c'est que je l'aime.
Je l'aime encore, je laime peut-être plus qu'avant.
Si la question revient même si je sais la réponse,
c'est que c'est pas la bonne question.
C'est quoi la bonne question?

La bonne question c'est :
Est-ce que je me sens encore capable
de l'aimer?
L'aimer avec tout ce que ça implique.
Suis-je encore assez forte pour être amoureuse
de lui?

Alors voilà,
toute cette histoire
simplement pour te dire,
je ne me crois plus capable de t'aimer.

J'ai le coeur brisé.
Des larmes sur ma page
parce que je t'écris sur du vrai papier
comme pour les trucs importants.
C'est officiel,
je l'écris au passé parce qu'il faut que je m'habitue.
Je t'aimais.

Tu sais, dans le futur. Dans le vrai futur là, quand on va pouvoir se brancher avec un joli casque vraiment plus hot que les google glasses. Quand on va utiliser ça pour vivre des expériences genre se faire sucer par ta porn star favorite. Moi je veux dominer Elvis et m'asseoir sur son visage. Je veux pratiquer la sodomie avec Jacques Higelin. Et puis il y a toi. Dans le futur, je vais t'avoir pour moi toute seule. Ce sera pas vraiment toi, pas une poupée, pas un robot ni un hologramme. Juste un programme. Un courant électrique. Un influx nerveux. Une hallucination nourrie par mon imaginaire.  Mieux qu'un souvenir. Dans le futur, je vais pouvoir oublier que j'ai tout gâché.

samedi 17 octobre 2015

Ton vieux hoodie des Lakers.
La terre sous tes ongles.
Fais-tu exprès pour me provoquer?

T'as bien fait de partir.
Parce qu'à c't'heure
avec 125 ml de vin
j't'un peu soûle.
Pis tu le dis toi-même
que je pense rien qu'à ça.
Ouais
j'y pense avec toi.
Boire et fumer avec toi.
Frencher sur le sofa.
Baiser en gardant ton capuchon
et tes bas.
Juste en dézippant ton jeans.

T'as bien fait de partir.
J'ai mis la main sur ta cuisse,
trop haut,
c'était pas vraiment un accident.
J'ai envie de te toucher.
Coller ma bouche sur ta peau.
Tu me trouvais belle, je l'ai vu.
Tu sais pas comment
je peux être dangereuse
quand je  me trouve belle.
Ou tu sais
et tu t'es poussé juste à temps.

T'as bien fait de partir
et me laisser
toute seule avec la pluie.

lundi 12 octobre 2015

J'aime ça parce que t'es rough avec moi.
Je peux pas m'empêcher de crier,
tu vas tellement fort
avec tes gros bras musclés.
Tes yeux sont toujours bizarres
quand tu me fourres avec tes doigts,
t'as l'air concentré.
Tu forces pour aller plus loin,
me défoncer.
Je te dis que j'aime ça en sacrement.
Tu en ajoutes un pour me faire plaisir.
C'est le dernier après ça rentre pus,
t'as des trop grosses mains.
Tu me plantes ça dans le fond
et tu appuies, tu grattes vers le haut
comme si tu me faisais signe
d'approcher,
au fond de moi.
Tu fais ce geste-là longtemps
même si je me tortille un peu,
ça pince et ça me donne des spasmes.
J'aime pas vraiment ça,
mais j'aime ça.
À cause de ton regard intense.
Ça me calme.
Je grimace un peu de douleur
et juste au moment où j'allais
te demander d'arrêter,
j'apperçois ton petit sourire en coin,
qui annonce la finale.
Tu pèses fort sur mes parois
et tu vas loin.
Tu enlèves tes doigts, satisfait.
Tu m'as pas fait jouir, tu le fais jamais,
c'est pas ça.
C'est comme pour me modeler le dedans.
Après m'avoir bien chauffée
tu me pénètres tout le temps avec ta bite,
t'es vigoureux et enthousiaste,
mais tu jouis pas.
Rapidement tu me fais retourner et
tu me badigeonnes le cul de salive
en me fourrant un peu maladroitement,
parce que ce qui t'intéresse,
c'est de mettre tes doigts dans mon cul.
Dès que tu mets le premier,
je me tends un peu.
Parce que là c'est vrai, c'est sérieux.
Je vais me faire enculer
et ça m'excite tellement.
Ma respiration change.
J'essaye de me détendre, mais je stresse,
d'un coup que tu serais pas gentil aujourd'hui,
d'un coup que j'aimerais pas ça...
Le deuxième doigt glisse,
c'est de plus en plus proche
de la vraie sensation.
Ça résiste encore trop.
Tu essaies d'écarter tes doigts
en moi
comme des ciseaux.
Tu dis que t'es pas capable,
que ça te fait mal,
que je pourrais te casser la queue
rien qu'en serrant trop le cul.
Je me détends enfin,
je me penche un peu plus en avant
la tête enfoncée dans le matelas,
j'écarte un peu plus les jambes.
Ma main s'aventure entre mes fesses,
pour retirer la tienne
et je te demande,
encule-moi maintenant.
Tu le fais,
tu fais sortir ta bite de ma chatte
et tu me la rentre dans le cul
en me lançant un bon "Tiens!"
bien senti.
Tu poursuis sur ta lancée et tu renchéris
"Tiens! Tiens! Tiens!
TIENS!"
Je serre les draps
et je gémis une longue plainte
saccadée,
au rythmes de tes coups de reins.
Après la surprise,
après la peur,
après la douleur,
il y a
l'abandon
et l'offrande.
Et quand j'abandonne toute résistance
que tu peux aller et venir
à ta guise
que mes doigts s'ouvrent
et se dirige entre mes cuisses pour m'astiquer
que je ne fais plus un bruit
sinon pour t'avouer doucement
que
c'est pas disable comment j'aime ça
quand t'es dans mes fesses;
J'arrêterais tout et je resterais de même des jours.
Pourquoi on peut pas?
Pourquoi tu peux pas me mettre dans le cul
toute la journée, toute la semaine
jusqu'à Noël?
Tu me préviens toujours avant de décharger
et je te demande
de rester encore en moi
encore un peu.
Sentir ton sperme refroidir
ta bite qui ramollit
et me faire venir pendant
que tu mords mon cou.



dimanche 11 octobre 2015

Une fée m'a partagé ça

C'est définitivement mon genre de chant révolutionnaire.
Une fée qui me demande "Pourquoi je pense à toi?"
Parce qu'on parle d'avoir plusieurs maris et de fumer des gros tarpés?
Ou bien parce qu'on y illustre bien comment le contrat social exploite et prostitue les femmes partout et tout le temps et qu'on ne peut tracer la ligne tellement les relations entre hommes et femmes sont assujetties à cette norme. Parce qu'il s'agit d'un continuum allant du dating à la traite des femmes. Le pouvoir nous échappe tout le temps. Le pouvoir politique, le pouvoir économique, le pouvoir d'achat, nous y sommes soumises. Nous ne sommes pas égales. Et quand on investit le marché du travail c'est pour tomber sur des Marcel Aubut qui nous rappellent qu'au fond, on n'est rien qu'une femme, rien qu'une pute comme les autres.


jeudi 8 octobre 2015

Vas-tu vouloir?
J'ai tellement le goût là.
Te sentir tout excité.
Dis oui, allez, dis oui.
Je veux que tu
m'écartes les fesses

mardi 6 octobre 2015

Je revois tes yeux quand tu m'as tendu la feuille.
Tu ne feras plus jamais ce geste pour moi.
Nous sommes redevenus des étrangers.

Soyez pas trop sévère avec vous-même, a dit le doc.

Y a de ces moments où on fait de ces détours
sans savoir pourquoi.

Il y a ce banc, sur le chemin de l'hôpital, où je me suis assise
à chaque rendez-vous.
Je ramasse les feuilles toute seule.
C'est pas que je suis pas fière.
J'arrive juste pas encore à apprécier le détour.
Si j'arrivais à comprendre j'arrêterais de penser à toi
j'accepterais que t'aies fait partie du chemin.
Pour l'instant t'es rien qu'une misérable erreur de jugement.


Comme la fraction de seconde où,
tu te dis que tu
mangerais du mcdo ou du pfk pour souper.
C'est jamais une bonne idée.
Tu n'aimes même pas vraiment ça.

Toi, tu es dans cet instant où, absente, j'ai cru
avoir envie de ce que je ne voulais pas.

Parce que tes yeux,
la feuille d'érable dans ta main,
dans la mienne.