lundi 27 avril 2015

En prison quand tu marches pas droit tu te fais piquer. Dans la rue, tu te fais casser la gueule. La simple idée de t'entailler me fait mouiller. Je vais toucher à tes plaies, mettre mes doigts dedans.

Pleure pas. Si tu pleures je vais pleurer. J'ai assez pleuré. Pleure pas déjà. Je t'ai pas encore touché. Tu voudrais que je fasse ça vite, mais je vais faire durer le plaisir. Te tuer bien lentement.

Je ne fuis plus. J'accepte la souffrance. Je l'accueille. Je travaille moins, j'ai tout le temps de réaliser que tu ne vaux pas grand chose. Que je me suis servi de toi comme écran. Et je vais me débarrasser de toi pour de bon. Ne te remplacerai par rien du tout. C'est fini de me remplir du vide des autres.

Je pense que tu mérites de mourir. Pour m'avoir brisé le coeur une fois de trop. Je pense que tu es allé trop loin. C'est vrai que ça me prenait de quoi de violent pour comprendre, mais je ne te remercierai pas. Je vais plutôt te poignarder dans les côtes.

T'as pas peur. Ça me surprend pas. T'as pas peur t'as toujours su que j'étais dangereuse. Aucune surprise. T'es déçu. Ça je connais bien.

Ça t'écoeure pas que je me masturbe à côté de toi. On n'est pas là toi pis moi; dans le jugement. On se respecte. Je pourrais pas te dégoûter. T'as compris trop tard et tu t'en veux. Mais tu m'en veux pas. Tu sais bien que je fais ce que je peux avec ce que j'ai. Je sais pas encore aimer autrement. Faut que ça saigne.

Peut-être que j'étais pas apte et que tu étais trop stupide pour le réaliser. Peut-être que j'ai le droit d'être tranquille et de vivre loin de toi. Peut-être que j'ai pas le choix de te tuer. Ça ne fera pas mal toute ma vie. Ça va se terminer. Toi mort.

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