vendredi 2 janvier 2015

Je me souviens qu'on en a parlé toi et moi. Dans ton char. En s'en allant chez Aubut. Tu venais d'ouvrir. Tu me disais que t'avais quand même un peu peur des briques. Mais non, pas toi. T'auras pas de brique parti comme t'es là. Pis quand on me parlait de brique et de toi, je disais mais non! Pas lui. Celui qui va lancer une brique au Bobby il sait pas ce qu'il fait. Celui-là ne vient pas d'ici, ne connait pas Pat. T'étais protégé. T'as brisé de quoi. Et t'as eu deux briques cette semaine.

Tu ériges un mur entre toi et les autres. Tu t'isoles. Et tu attaques.

Hier tu m'as écrit et m'a recommandé un lien vers un texte d'une suposée cliente qui avait une autre version des faits. C'était un faux compte tout juste créé avec une plante comme photo de profil. De la job d'amateur. Le texte, c'est ton style littéraire. Tes mots. Tes idées. Tu vas tellement trop loin. Tu délires et tu franchis les limites du suportable.

Oui, j'imagine la pression. L'étaut qui se resserre. Tu paniques. Tu as besoin d'aide.

Quand tu le nommes, Caro m'écrit à une heure du matin. Le monde l'aime. En l'insultant ce soir tu dévoiles le contenu d'une conversation privée avec lui. Pas cool. Et tu nous confirmes à toutes qu'il a adopté la position qu'on espérait de lui. Quand un homme féministe te confie son malaise face à tes propos et tes actions, toi tu réponds qu'il le fait pour séduire l'électorat. Par calcul. Comme s'il ne pouvait pas d'office être effectivement mal à l'aise avec tes actes du dernier mois. Moi ça me dérange pas vraiment que tu l'envoies chier. C'est pas un ami. C'est un ancien collègue. C'est sa job de se faire envoyer chier. Il est capable d'en prendre. Il connaît ça, lui aussi, les briques. Mais encore, tu fais de la peine au monde que t'aimes et qui t'aime. Sais-tu pourquoi Caro a de la peine? Pourquoi elle m'écrit à une heure du matin? C'est pas parce qu'il est cute, propre, qu'il parle bien pis qu'elle a un kick dessus. C'est parce qu'elle s'est toujours sentie en sécurité avec lui et au sein du parti pour lequel nous militons. C'est parce qu'elle sait qu'il n'est pas féministe seulement quand la caméra tourne. Parce que pendant que toi tu cries de plus en plus fort, lui, il écoute.

Ça fait deux ou trois nuits blanches que je passe à cause de toi. Je suis fâchée. Inquiète et triste. Ça fait un mois Pat, qu'on me parle de toi. On s'est pas chicané. Parce que je parle pas. J'ai pas envie de te salir. Tu te roules dans la marde tout seul. Je suis tout le temps en train d'essayer de t'excuser sans trouver comment. Même si je suis fâchée. Si tu savais comment c'est difficile pour les gens qui t'aiment de te regarder t'enfoncer. Tu es impossible à défendre.

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