jeudi 11 septembre 2014

On a parlé une partie de la nuit. Ça m'a fait du bien de parler de toi. Même si je sais jamais comment m'y prendre. J'ai essayé d'expliquer la tension. L'attirance qui nous pousse malgré nous, l'un vers l'autre. Comment on résiste à nos impulsions, sans jamais arriver à se détacher complètement, à passer à autre chose. La vacuité de nos récents échanges. Parce qu'on ne sait plus ce qu'on peut se dire. Pourquoi on ne met pas tout simplement fin à tout ça? Parce que c'est impossible. Rien n'est possible. On se suspend. Pour encore combien d'automnes?

Tu es mon projet de fin de certificat. Je vais encore écrire sur toi. Si j'ai une bonne note, ce sera un peu de ta faute... J'ai jamais eu de mauvaises notes.

Est-ce qu'un jour on se sera suffisamment rapprochés pour que je te fasse lire tout ce que tu m'as inspiré? Toutes les questions que tu me fais me poser sur moi-même. Sur tout le reste. Tout ce que je suis incapable de t'avouer. Et ce que tu ne me diras jamais.

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