lundi 2 juin 2014

Pendant qu'elle me parlait de ce qu'elle attendait de lui, je me disais que j'avais bien changé. Je me retenais de lui dire de ne rien attendre. Je sais que c'est pas plaisant à entendre quand t'es pas prête. Elle me parlait de lui, ça me faisait penser à toi. À toute la peine que je me suis faite parce que je voulais que tu aies besoin de moi. Que tu m'aimes. Je voulais tellement savoir tout ce que tu pensais et ressentais. J'ai tellement attendu tes mots. C'est comme si je pouvais pas être moi en attendant. Fallait que tu m'aimes. Pourquoi tu m'avais souri si tu m'aimais pas? Pourquoi tu me parlais? J'avais besoin de tout savoir. Te faire avouer quelque chose.

J'ai jamais su. Je saurai jamais comment tu te sens, toi. Tu me le diras peut-être jamais.

Je ne sais pas comment lui dire de laisser tomber.

Ce qu'elle a déjà vu de lui, c'est ce qu'il est. Tout le reste est imaginé. C'est ce qui la déçoit. Et pendant ce temps, elle n'a pas de vie. Elle ne profite pas de ce qui passe et quand il repasse, c'est juste à moitié le fun. Comment un gars peut arriver à combler les attentes d'une fille qui se fait des idées pendant six mois? C'est un peu impossible.

Je te connais encore si peu. Mais je n'essaie plus de savoir qui tu es. Si jamais tu veux me le montrer, je serai là. Sinon, j'ai tout mon appart à repeindre, je ne peux plus passer mes journées à penser à toi. Quand je pense à toi c'est correct. Je n'espère plus que tu penses à moi en retour, je ne demande plus de preuve. Je suis comme libre.

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