mardi 28 janvier 2014

Ma chère Amélie

Vas-tu me pardonner d'avoir ignoré tes messages aussi longtemps? Vas-tu comprendre que je n'étais pas capable de te dire que tu avais raison quand tu disais : "T'as pas peur de t'attacher à lui?" Je savais déjà que je te mentais en répondant "pas de danger". Je mentais plus ou moins. Je voulais dire : trop tard! Trop tard. Dès les premiers mots. Et quand tu m'as demandé ensuite : "T'as pas peur que de son côté, ça évolue et ça devienne sérieux?" J'espérais tellement que ça se produise, mais je t'ai dit : "Aucune chance! Il est trop respectueux, il n'osera rien." J'espérais me tromper. Qu'il m'aime, Qu'il ose. Moi j'ai encore douze ans dans mon coeur tu sais, et l'amour doit toujours triompher. Je l'aimais moi, je l'ai attendu. S'il n'est pas venu vers moi, c'est qu'il ne m'aime pas. Sinon on se retrouverait. Si je te disais ça, gentille comme tu es, tu répondrais que je ne le saurai jamais, si je ne demande pas.

Amélie, vas-tu me juger quand tu sauras que c'est l'autre qui me console? Il est là. Toujours là. Chaque fois que je rentre à la maison le coeur brisé, en larmes. Et il ne pose pas de questions. Amélie j'aurais dû t'en parler avant parce que je savais au fond de moi, que tu es comme lui et que tu ne dirais rien.

Mais peut-être que j'en ai assez que vous me ramassiez...

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