dimanche 23 décembre 2012

Mon foie réclame une armistice

Mon party de "bureau", on a décidé de faire ça chez moi. Les anarchistes ont trouvé mon portrait de la reine bien beau.

Il y avait Myriam, qui a grandi dans le bas de la ville de St-Hyacinthe. Elle est tellement belle. Ma douce Alice. Éric et sa belle blonde. Mon patron est venu avec une amie d'enfance et a vomi dans l'escalier. Tout le monde était content.

Et puis il y a eu la fin du monde. Encore chez moi. Alors là, devant tous nos amis il m'a redemandée en mariage comme dans les téléromans que je regarde l'après-midi. Le plus beau cadeau, c'est encore la lettre de la filleule. Cette enfant-là aime trop parler de mort, j'adore ça. Quand c'est plein de fautes, ça veut dire que personne ne l'a aidée... c'est touchant un peu.


Chez une fille que je connais pas tellement il y avait un petit bébé. J'ai tendu les bras et j'ai supplié.

-Est-ce que je peux la prendre?

La maman, pas trop sûre, me l'a mise dans les bras. Je veux juste savoir son âge et son nom. Je n'oublie jamais le nom des bébés que je tiens dans mes bras. Les hommes non plus. Je lui ai chanté du Renaud et elle a aimé.

-T'as vu! Elle te l'a endormie ta fille!
-Cannelle a un don.


2 commentaires:

  1. Cher Guillaume,

    Si tu as des enfants dans ton entourage, je te conseille de leur écrire. C'est extraordinaire de correspondre avec un enfant. S'adresser à lui comme à un adulte. Discuter de musique, de politique. Ça rend accro.

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