dimanche 2 décembre 2012

Hélène Pedneault

Si on additionne les gens qui ne sont jamais responsables de rien, ceux qui ne savent pas ce qu'ils font quand ils posent un geste ou pensent comme ils pensent, et tous ceux qui savent parfaitement ce qu'il font de croche, mais le font quand même et mentent calmement quand on leur demande des explications, reste-t-il encore des gens pour aimer la vérité, pour la désirer follement, comme on désire un corps chaud un soir de pleine lune? Les gens peuvent souffrir du manque sexuel, mais il ne souffrent jamais du manque de vérité. De savoir ça et de l'écrire est une souffrance.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire