jeudi 15 avril 2010

Le blues d'la métropole

Je ne savais pas ce matin en me levant que j'allais finir la soirée au St-Denis à taper du pied sur les tounes de Beau Dommage et c'est parfait comme ça. J'aime ne pas payer pour des billets, c'est comme voler une bouchée de gâteau, c'est tellement meilleur. Délicieux.

Je suis bien contente de ma soirée. Bon, parfois c'était inégal, quelques chorégraphies sont assez ordinaires mais dans l'ensemble, ça va. Les décors et la mise en scène sont fabuleux. C'est grandiose, époustouflant. Je me sentais chez moi, on m'a raconté mon Réal, la brique rouge, les escaliers en colimaçon et les hangars de tôle, c'était bon comme une soupe au poulet. Les costumes par contre... On aurait pu faire beaucoup mieux.

Normand D'Amour, non mais, ai-je besoin d'en parler? C'était comme d'habitude : excellent, parfait et plein d'autres bons mots que je n'ai pas parce qu'il est trop tard. Normand, ne m'a jamais déçue au tyâte. David Laurin était pas pire pantoute. Du côté des filles, Pascale Montreuil crève la scène, dès qu'elle est là, on ne voit et n'entend plus qu'elle. Quant à Éric Paulhus et Carl Poliquin, ils se ressemblent tellement qu'on les confond et ça tape royalement sur les nerfs.

Ça commence ordinaire, Tous les palmiers avec Éric Paulhus qui lyre ben trop, ça part mal, J'ai oublié le jour, amène pas ta gang et Montréal suivent, mais le show, le vrai, commence avec Le passager de l'heure de pointe trois chansons plus tard, presque trop tard. Les moments forts sont Chinatown et Motel mon repos, c'était romantique et ma-gi-que.

Et ça se termine avec un karaoke quétaine comme j'aime où on invitent les spectateurs à chanter, les matantes sont contentes!

Bon, je vous en parlerais encore mais comme disait Sandra Dorion, y est l'heure d'aller m'coucher!

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