jeudi 6 août 2009

Qu'il pleuve

Une grosse pluie froide qui fait durcir les seins. Qui me fouette la face. Qui me décoiffe. J'avancerai lentement en observant tous les autres courir, amusée. La pluie ruissellera sur mon visage, transpercera mes vêtements, j'aurai froid et je ne pourrai m'empêcher de sourire.

Je ferai des détours pour m'éclabousser dans les flaques, je te verrai au loin et je courrai vers toi. Je plongerai dans tes bras, tu seras tout froid et trempé aussi. Je sais que ça t'excite, quand je grelotte, quand je tremble, ma mâchoire devient hyperactive et je bégaie. S'il pleut, tu mettras tout ça sur le compte de la pluie. Je n'irai pas jusqu'à t'avouer que c'est toi, qui me fait cet effet.

Nous irons marcher, sous la pluie jusqu'à ce que nous ayons trop froid. Tu m'offriras un chocolat chaud, je ne te laisserai pas le temps de le préparer.

Et je te réchaufferai.

Et tu me réchaufferas.

2 commentaires:

  1. Une bien jolie évocation de la pluie...

    ici l'orage s'annonce, mais il fait juste lourd... tu m'as donné envie (et pourtant, fan de soleil que je suis, c'est pas facile).

    23

    RépondreSupprimer